Lorsqu’il n’est plus possible de nier l’échéance et que la mort vient nous rappeler que la vie a une fin, chacun supporte la situation comme il peut. Plus ou moins long, le temps de l’agonie confronte le mourant, les professionnels et les familles à l’approche de la coupure, de l’achèvement. Cette période n’est jamais complètement sereine pour les uns ou les autres de ces trois acteurs. Certains voudraient que la vie ne s’arrête jamais, d’autres souhaitent qu’on en finisse au plus vite, d’autres encore sont partisans de l’accompagnement pas à pas d’un mourant qui profite de leur absence momentanée pour mourir enfin seul face à lui-même…
Vous serez en mesure de comprendre ce qui se joue pour le mourant, pour son entourage et pour les professionnels ou les bénévoles qui accompagnent les derniers instants de la vie. Vous apprendrez à mieux savoir vous positionner professionnellement et éthiquement dans le respect du mourant et de ses proches et à partager entre participants les émotions et les mots que chacun cherche pour apaiser la souffrance.
Tout professionnel confronté à la mort dans sa pratique.
La désocialisation contemporaine de la mort
- «La conscience de la mort, ce qui différencie l’homme de l’animal».
- « La bonne mort », du moyen âge à nos jours.
- La médicalisation de la mort.
- La mort esthétique.
L’attente de la dernière heure
- Les étapes du deuil.
- Le temps du mourant.
- Le temps des proches.
- Le temps des soignants.
La "juste attitude" face aux prémices de la mort
- L’éthique, un code pour les professionnels.
- L’attitude attendue des familles.
- L’attitude attendue du mourant.
La présence auprès du mourant et des siens
Savoir écouter la peur, la colère, le désespoir ou l’espoir insensé.
Savoir entendre un questionnement spirituel.
Savoir accepter son impuissance.
Savoir juste être là.
Se ressourcer pour continuer à être un professionnel compétent
- Connaître ses limites.
- Savoir passer le relai quand c’est possible.
- Accepter ses émotions.
- Prendre soin de soi.
Nos méthodes pédagogiques s’articulent selon deux axes :
- Une activité cognitive pour l’acquisition des connaissances théoriques : associée à une démarche active et interactive, elle engage les participants à co-construire avec l’intervenant la problématique attachée à la thématique.
- Une analyse des pratiques professionnelles : elle permet une prise de recul dans les situations professionnelles et favorise l’intégration des contenus à travers le partage des expériences.
Nos supports pédagogiques reposent sur des références actualisées (scientifiques, réglementaires, organisationnelles, ...).
Marie FRANCOEUR, sociologue du vieillissement, directrice d’un EHPAD et d’un USLD, auteur de “Fin de vie en établissement gériatrique”, PUG 2010.
catalogue@infipp.com
Lorsqu’il n’est plus possible de nier l’échéance et que la mort vient nous rappeler que la vie a une fin, chacun supporte la situation comme il peut. Plus ou moins long, le temps de l’agonie confronte le mourant, les professionnels et les familles à l’approche de la coupure, de l’achèvement. Cette période n’est jamais complètement sereine pour l’un ou l’autre de ces trois acteurs. Certains voudraient que la vie ne s’arrête jamais, d’autres souhaitent qu’on en finisse au plus vite, d’autres encore sont partisans de l’accompagnement pas à pas d’un mourant qui profite de leur absence momentanée pour mourir enfin seul face à lui-même…
- La désocialisation contemporaine de la mort
- L’attente de la dernière heure
- La "juste attitude" face aux prémices de la mort
- La présence auprès du mourant et des siens
- Se ressourcer pour continuer à être un professionnel compétent